Hans Holbein - Gli Ambasciatori

mercoledì 14 settembre 2011

.....E se capitasse a noi??

Una considerazione fra le molte che vengono in mente in un caso come questo: l'importanza del legame di lavoro e di conseguenza di conoscenza e stima che dobbiamo saper creare e mantenere intorno a noi.Come individuo,cittadino o soggetto in relazione ai diversi  campi in cui siamo presenti .Questo è un lavoro che non ha mai termine,soprattutto oggi nella società liquida.
11 septembre 2011

Arrestation de la psychanalyste syrienne Rafah NACHED

Le samedi 10 septembre à 1 heure du matin (heure de Damas), la psychanalyste syrienne Rafah NACHED, fondatrice de l’Ecole de Psychanalyse de Damas, a été arrêtée par les services de sécurité syriens à l’aéroport de Damas, alors qu’elle s’apprêtait à embarquer sur un vol d’Air France en direction de Paris afin d’y assister à l’accouchement de sa fille.
Rafah NACHED a juste eu le temps de passer un bref coup de fil pour prévenir ses proches dans les secondes qui ont précédé son arrestation. Depuis plus de 36 heures, sa famille est sans nouvelle. Les services de l’aéroport comme les services de police refusent de communiquer la moindre information. Nul ne sait où elle se trouve, ni si elle est en mesure de prendre les médicaments requis par son insuffisance cardiaque.
Le choc est d’autant plus violent pour ses proches que nul ne comprend les raisons de cette interpellation. Rafah NACHED, âgée de 66 ans, est diplômée en Psychologie Clinique de l’Université Paris 7. Elle est la première femme psychanalyste à exercer en Syrie et a récemment fondé l’Ecole de Psychanalyse de Damas, en collaboration avec des psychanalystes français. Son engagement professionnel a toujours été de nature scientifique et humanitaire, à l’exclusion de toute implication politique. Ainsi, fin août dernier, les presses arabe et française s’étaient fait l’écho des initiatives prises par Rafah Nached et la communauté jésuite de Damas pour organiser des réunions entre citoyens syriens de toutes obédiences. Il s'agissait de leur offrir un espace apolitique, ouvert et multiconfessionnel, au sein duquel verbaliser leurs angoisses et leurs peurs dans le climat de violence qui ravage actuellement le pays.